Fêtes et tremblements

Konnichiwa !

Voila les enfants ont repris le chemin de l'école, une nouvelle année commence mais avant de commencer de nouvelles aventures un petit retour en arrière sur cet été bien chaud et partiellement nippon.

En France, en juillet, nous nous sommes rendus compte à quel point nous étions en manque de nature. Chaque beuglement de vache, chaque chant de ruisseaux nous émerveillaient ! Après 1 mois de montagnes, de famille et d'amis nous sommes repartis chez nous à Yokohama, pour finir nos vacances.

Fin juillet, nous sommes rentres à temps pour les festival de l'été le Bon : fêtes et tradition que nous avons pu partager avec ma petite sœur, Marisa, et sa famille, Régis, Zoé et Basile, venus pour 3 semaines de découvertes.

Denis et Régis, ont porté avec beaucoup de conviction l'autel dans les ruelles de notre quartier, invitant les dieux cléments à bénir nos maisons.
Le samedi soir nous sommes allés à la fête devant le temple : le Bon Odori. J'ai enfin compris à quoi servait l'estrade située en plein milieu de parc. La fête commence avec la tombée de la nuit, vers 19h00, tout le quartier vient, vieux, jeunes, enfants, des stands de jeux et de nourriture sont installés sur le parvis du temple. Après de nombreuses annonces, en japonais, une poignée de femmes, parfois en yucata, espèce de kimono très simplifié, monte sur l'estrade. Elles commencent à danser sur une musique avec des mouvements très simples. « Chouette, des danses japonaises » me dis-je. Je vois ensuite que les enfants, essaient de reproduire ces mouvements, tournant autour de l'estrade. Bientôt ils sont rejoints par les jeunes et les moins jeunes. Marisa et moi, tournons aussi autour de l'estrade, nos regards dirigés vers les jeunes danseuses. Au bout d'un moment je trouve que les mouvements manquent de variété … et la musique me semble parfois moderne, jusqu'à ce que je reconnaisse « thriller » de Michael Jackson ! En fait je suis dans une discothèque en plein air où tout le monde fait les mêmes gestes ! Le « Bon » est une fête bouddhique au cours de laquelle les ancêtres disparus sont honorés et leurs descendants vivants dansent joyeusement parce qu'ils se retrouvent en famille.

Pendant la semaine des vacances japonaises du mois d'août, nous nous sommes installés, tous les 9, dans une petite cabane au pied du Fuji-san et sommes partis à la découverte de la région. Denis et Régis en ont même profite pour faire l'ascension de ce volcan majestueux (voir prochain article), se joignant à la foule qui profite de l'ouverture des sentiers en juillet et août. C'est d'ailleurs dans cette petite cabane en bois, que nous avons vécu notre plus grand tremblement de terre, qui a fait la une de vos journaux. A 5h30, la maison s'est mise a trembler très brutalement, faisant tomber un verre. 2 adultes se sont précipités a l'étage pour chercher les enfants et nous nous sommes tous retrouves dehors au petit matin. De nombreuses secousses ont suivis plusieurs jours après. Et d'ailleurs, presque 1 mois après, nous ressentons plusieurs secousses par semaine !

Voilà pour les quelques aventures nipponnes de l'ete 2009.

PS : Je pense (j'arrive à me faire comprendre un peu mais j'ai plus de mal comprendre !) avoir résolu le mystère de la « vidange » des piscines. Pour ceux qui ne se rappellent plus de mon étonnement de l'été dernier : toutes les heures, on demande dans de nombreuses piscines municipales de sortir des bassins pendant 5 minutes. Donc c'est bien pour la sécurité des nageurs que cette pratique existe. Certes pas pour vérifier s'il y a des noyés au fond des bassins mais pour vérifier s'il n'y a pas d'objets tranchants ou autres qui soient tombés dans l'eau. Effectivement je vous rappelle que dans notre piscine préférée, les gens vont pratiquement tout habilles dans l'eau pour se protéger du soleil.

Mata ne !